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La PRIMA DONNA giustiziata su una SEDIA ELETTRICA: all’interno dell’“orribile” esecuzione di Martha Place e del crimine atroce – Una tragica pietra miliare nella storia della pena capitale negli Stati Uniti

La PRIMA DONNA giustiziata su una SEDIA ELETTRICA: all’interno dell’“orribile” esecuzione di Martha Place e del crimine atroce – Una tragica pietra miliare nella storia della pena capitale negli Stati Uniti

kavilhoang
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La PREMIÈRE FEMME exécutée par une CHAISE ÉLECTRIQUE : À l’intérieur de l’exécution « horrible » de Martha Place et du crime odieux – Une étape tragique dans l’histoire de la peine capitale aux États-Unis

Le 20 mars 1899, dans la prison de Sing Sing, l’histoire de la peine capitale aux États-Unis franchit un seuil sombre et irréversible. Ce jour-là, Martha M.

Place, femme de 48 ans, devient la première femme à être exécutée par la chaise électrique, un instrument encore récent, déjà redouté et entouré d’une aura de terreur. Son nom, associé à un crime atroce et à une méthode d’exécution controversée, hantera longtemps la mémoire collective américaine.

Un destin marqué par la violence domestique

Avant de devenir un symbole tragique, Martha Place fut une femme comme tant d’autres dans l’Amérique de la fin du XIXᵉ siècle. Née dans l’État du New Jersey, elle connaît une vie difficile, marquée par des pertes et une instabilité émotionnelle profonde.

Après un premier mariage malheureux, elle entre au service de William Place, un veuf avec une jeune fille, Ida, âgée alors d’une dizaine d’années.

Les témoignages de l’époque indiquent que Martha développa progressivement une jalousie maladive envers Ida, qu’elle considérait comme un obstacle à sa place dans le foyer. Bien qu’elle ait épousé William Place en 1893, la tension dans la maison ne fit qu’augmenter, nourrie par les conflits, les soupçons et les frustrations.

Cette tension silencieuse finit par éclater en un acte d’une violence que les journaux de l’époque décriront comme « incompréhensible » et « monstrueux ».

Le crime qui choque New York

Le 7 février 1898, la police de Brooklyn reçoit un appel affolé : William Place, blessé et ensanglanté, réussit à s’échapper de sa maison et demande désespérément de l’aide. Les policiers qui entrent dans le domicile découvrent une scène sinistre.

Ida, sa fille de 17 ans, est retrouvée morte dans sa chambre : son visage est recouvert de sang, ses vêtements déchirés, et les médecins concluront rapidement qu’elle a été étouffée.

Martha Place, elle, est retrouvée inconsciente sur le sol, après avoir tenté de se suicider en inhalant du gaz d’éclairage. L’enquête est rapide : les preuves indiquent que Martha a d’abord attaqué son mari avec une hache, puis s’est dirigée vers la chambre d’Ida pour la tuer.

Le choc provoqué par ce crime est immense. Les journaux new-yorkais, avides de sensationnalisme, la décrivent comme « la marâtre meurtrière », « la femme glaciale » ou encore « un monstre domestique ». Les récits s’empressent de transformer la tragédie en drame public, où Martha devient l’anti-mère par excellence.

Un procès rapide et implacable

L’affaire est portée devant les tribunaux dans une atmosphère surchauffée par la presse. La défense tente de plaider la folie passagère, invoquant des troubles mentaux que Martha aurait manifestés depuis des années.

Mais le jury, influencé par la gravité du crime et la cruauté envers une adolescente, retient la responsabilité pleine et entière.

Le verdict tombe : peine de mort par électrocution.

À peine dix ans plus tôt, en 1890, les États-Unis avaient inauguré cette méthode d’exécution avec William Kemmler. Le débat sur son caractère « humain » ou non est encore brûlant.

L’exécution de Martha Place va relancer ces controverses, en y ajoutant une dimension nouvelle : la question de la mise à mort d’une femme.

Pour la première fois de son histoire, l’État de New York doit affronter ce dilemme moral : l’égalité devant la loi peut-elle conduire à la chaise électrique une femme, malgré les tabous culturels profondément enracinés ?

Une exécution sous tension nationale

Le jour de l’exécution, la prison de Sing Sing est encerclée de journalistes. L’excitation morbide du public se mêle à l’incrédulité : une femme, dans une société encore marquée par l’idée de la féminité comme symbole de douceur, va être électrocutée.

Martha Place, vêtue d’une longue robe noire, reçoit les derniers sacrements. Elle affirme son innocence jusqu’au bout, répétant : « Je n’ai jamais tué Ida. Dieu le sait. »

Les gardiens doivent adapter la chaise électrique à sa morphologie. Un bonnet humide est placé sur sa tête, puis les électrodes sont fixées à ses chevilles.

À 11 h 01, le premier choc électrique est envoyé. Les témoins décrivent la scène comme « insoutenable ». Le corps de Martha se raidit violemment, son visage se déforme, l’odeur de chair brûlée emplit la pièce. Après plusieurs décharges, à 11 h 15, elle est déclarée morte.

Un silence lourd tombe sur la salle. Certains témoins sortent en titubant. D’autres, choqués, jurent que jamais plus ils n’assisteront à une exécution.

Un tournant dans l’histoire de la peine capitale

L’exécution de Martha Place ne disparaît pas dans l’oubli. Au contraire, elle devient un point central dans les débats sur la peine de mort :

Fallait-il exécuter une femme ?

La chaise électrique était-elle réellement plus “humaine” que la pendaison ?

La justice devait-elle être aveugle au genre, ou au contraire protectrice ?

Certains États renforcent l’idée que les femmes doivent être traitées de la même manière que les hommes. D’autres, au contraire, excluent temporairement la peine capitale pour les femmes, jugeant l’acte trop choquant.

Mais ce qui demeure, plus d’un siècle après, c’est l’image d’une époque où la justice, la violence domestique et les normes sociales se sont entrechoquées au point de produire une scène d’une brutalité froide, presque industrielle.

Un héritage lourd et complexe

Aujourd’hui, l’histoire de Martha Place continue d’être évoquée comme un rappel puissant de l’évolution — parfois lente, souvent douloureuse — de la justice pénale américaine. Sa vie, marquée par la souffrance et la violence, s’achève dans un geste qui soulève encore des interrogations morales.

L’exécution de Martha Place n’a pas seulement marqué un précédent juridique : elle a ouvert une brèche dans la conscience américaine, révélant les limites d’un système judiciaire prêt à tuer pour punir, même lorsque la personne sur la chaise électrique est une femme dont la fragile humanité transparaît encore derrière le crime.