« ILS M’ONT TRAHI ! C’est moi qui ai porté tout Marseille en Ligue 1 et qui ai tiré Pavard ainsi que les autres hors du gouffre. Et maintenant, ils me tournent tous le dos. » Cette phrase, lâchée par Mason Greenwood dans un vestiaire déjà sous tension, a explosé comme une bombe au cœur d’un OM fragilisé par une série de performances décevantes.
Selon plusieurs sources internes, l’attaquant anglais, habituellement calme devant les médias, aurait perdu tout sang-froid après la nouvelle contre-performance du club, estimant qu’il assumait trop de responsabilités tandis que certains coéquipiers, dont Benjamin Pavard, ne soutenaient plus l’effort collectif.

Greenwood, qui a souvent été décrit comme un joueur travailleur et déterminé, aurait exprimé un profond sentiment d’injustice. À l’intérieur du groupe, sa frustration était déjà perceptible depuis plusieurs semaines, mais personne ne s’attendait à ce qu’elle éclate avec une telle violence verbale.
Ses propos auraient plongé le vestiaire dans un silence stupéfait, puis dans une vive agitation lorsque Pavard, visiblement pris pour cible, se serait immédiatement levé pour contester cette accusation frontale.
Les tensions entre Greenwood et Pavard, longtemps étouffées, ont fini par remonter à la surface. Plusieurs joueurs présents rapportent que l’atmosphère est devenue « irrespirable », au point que certains membres du staff ont dû intervenir pour éviter que l’échange ne dégénère physiquement.
Les mots prononcés par Greenwood — « Ils me tournent tous le dos » — auraient particulièrement touché Pavard, qui s’est senti personnellement attaqué non seulement en tant que joueur, mais aussi en tant que figure d’expérience du groupe.

Quelques heures après l’incident, la situation a pris une tournure encore plus grave. Pavard aurait envoyé à Greenwood un message qualifié par plusieurs sources de « véritable déclaration de guerre ».
Le contenu exact du message n’a pas été officiellement révélé, mais il aurait été suffisamment dur, frontal et chargé d’agressivité pour provoquer un choc immédiat au sein de la direction. Certains parlent d’un avertissement humiliant, d’autres d’une remise en cause de la place de Greenwood au sein de l’effectif.
Quoi qu’il en soit, ce message a mis le feu aux poudres et confirmé l’ampleur de la crise interne qui couvait depuis des semaines.
Face à cette escalade inquiétante, la direction de Marseille n’a eu d’autre choix que de réagir dans l’urgence. Une réunion nocturne, convoquée à la hâte, s’est tenue au centre d’entraînement.
Les dirigeants, conscients que ce conflit pouvait détruire l’équilibre du vestiaire et compromettre le reste de la saison, ont évalué différentes options disciplinaires.
Plusieurs membres du staff présent affirment que « l’ambiance de la réunion était électrique », chacun comprenant qu’une décision trop faible ferait perdre toute crédibilité au club, tandis qu’une décision trop forte risquait d’aggraver encore les tensions.

Au centre de cette tempête, Roberto De Zerbi, l’entraîneur arrivé avec la mission de redonner une identité claire à l’OM, s’est retrouvé face à un dilemme inédit. Habitué à gérer des équipes exigeantes et des vestiaires parfois difficiles, il n’avait cependant jamais été confronté à une crise personnelle aussi explosive.
La réaction de Greenwood, le message de Pavard et la colère collective du vestiaire ont mis l’entraîneur dans l’obligation de trancher avec fermeté.
Selon des sources proches du club, De Zerbi aurait longuement défendu l’idée qu’il était indispensable de protéger la cohésion du groupe, même si cela impliquait une sanction douloureuse pour l’un des joueurs majeurs de l’effectif.
Après plusieurs heures de débat, il aurait finalement pris une décision disciplinaire « sans précédent dans l’histoire récente du club ».
Cette décision, dont les détails seront communiqués officiellement dans les prochains jours, est conçue pour envoyer un signal clair : personne, quelle que soit son importance sur le terrain, n’est au-dessus du collectif.

Pour les supporters marseillais, cette affaire tombe au pire moment. Déjà bousculé par les résultats sportifs et la perte de confiance au sein du groupe, le club doit maintenant gérer une guerre interne qui éclabousse son image.
Les réseaux sociaux se sont enflammés dès que les premières rumeurs ont filtré, certains prenant la défense de Greenwood et dénonçant un manque de reconnaissance de ses efforts, tandis que d’autres soutiennent Pavard et affirment que l’attitude de l’attaquant dépasse les limites acceptables.
Ce qui devait être une simple frustration post-match s’est désormais transformé en crise institutionnelle, révélant les fragilités d’un OM qui peine à retrouver sa stabilité.
L’avenir immédiat du club dépendra de la manière dont cette affaire sera résolue — et surtout de la capacité des joueurs à recoller les morceaux après un tel choc.
Une chose est sûre : l’explosion de Greenwood et la réponse cinglante de Pavard laisseront des traces profondes dans un vestiaire déjà en souffrance.