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Il y a 10 minutes : Lors d’une interview d’après-match, un journaliste a demandé à Nico Williams de se comparer à Désiré Doué. Nico a éclaté de rire d’un ton moqueur et a déclaré que Désiré Doué n’atteindrait jamais son niveau, que la plupart de ses beaux buts et passes décisives n’étaient que de la chance, et que si Désiré jouait ailier à l’Athletic Bilbao, il passerait sa vie sur le banc ou à faire le « wingman » pour lui. Immédiatement, Désiré Doué a répliqué par une phrase glaciale de exactement dix mots, laissant Nico Williams complètement muet, incapable de prononcer le moindre mot supplémentaire. Toute la zone technique a lancé un « oooooh ! » stupéfait et désormais, Nico risque une sanction interne de l’Athletic Club ainsi qu’une lourde amende de la Fédération espagnole de football pour manque de respect envers un collègue.

Il y a 10 minutes : Lors d’une interview d’après-match, un journaliste a demandé à Nico Williams de se comparer à Désiré Doué. Nico a éclaté de rire d’un ton moqueur et a déclaré que Désiré Doué n’atteindrait jamais son niveau, que la plupart de ses beaux buts et passes décisives n’étaient que de la chance, et que si Désiré jouait ailier à l’Athletic Bilbao, il passerait sa vie sur le banc ou à faire le « wingman » pour lui. Immédiatement, Désiré Doué a répliqué par une phrase glaciale de exactement dix mots, laissant Nico Williams complètement muet, incapable de prononcer le moindre mot supplémentaire. Toute la zone technique a lancé un « oooooh ! » stupéfait et désormais, Nico risque une sanction interne de l’Athletic Club ainsi qu’une lourde amende de la Fédération espagnole de football pour manque de respect envers un collègue.

kavilhoang
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Le couloir du San Mamés est encore imprégné de l’odeur de la pelouse humide et de la fumée des fumigènes quand tout bascule.

L’Athletic Club vient d’écraser le Rayo Vallecano 4-1 en Coupe du Roi, Nico Williams a signé un doublé et une passe décisive, les micros se tendent vers lui comme toujours. Un journaliste de Movistar, micro en main, pose alors la question qui va tout faire exploser :

« Nico, on vous compare souvent à Désiré Doué cette saison. Vous êtes tous les deux des ailiers explosifs de 22-23 ans. Comment vous situez-vous par rapport à lui ? »

Nico Williams éclate d’un rire moqueur, presque théâtral, et lâche, sans filtre :

« Comparer à Doué ? (rires) Écoute, Désiré est un bon joueur, hein… mais franchement, il n’atteindra jamais mon niveau. La moitié de ses buts magnifiques, ses passes décisives de malade, c’est de la chance pure.

Des frappes déviées, des contres favorables, des gardiens qui font n’importe quoi… Moi, je crée, je décide, je porte l’équipe. S’il jouait ailier gauche à l’Athletic, il passerait sa vie sur le banc ou à me faire le wingman, à me mettre des centres pour que je finisse le boulot.

C’est tout. »

Le silence tombe comme une hache. Les caméras zooment sur son sourire narquois. À peine trente mètres plus loin, dans la zone mixte, Désiré Doué, prêté par le PSG à la Real Sociedad cette saison, attend son tour pour parler de son triplé face à Alavés la veille.

Il entend tout. Mot pour mot.

Un journaliste de Canal+ France lui tend le micro : « Désiré, Nico Williams vient de dire que… »

Doué lève lentement les yeux, fixe la caméra, et lâche, glacial, en dix mots exactement :

« Tu confonds chance et talent. Moi, je ne confonds rien. »

Le « oooooh ! » qui monte de toute la zone technique est assourdissant. Journalistes, photographes, stadiers, même les agents de sécurité se regardent, ébahis. Nico, qui n’a pas encore quitté le couloir, se fige. Son sourire s’efface net. Il ouvre la bouche… rien ne sort.

Pour la première fois de sa carrière, le roi de Bilbao est muet.

En moins de cinq minutes, la vidéo cumule 3 millions de vues sur X. #DixMots et #DouéClaque deviennent tendance mondiale.

À Saint-Sébastien, les supporters de la Real Sociedad envahissent les réseaux : « Désiré a éteint Nico en une phrase », « Le roi du sang-froid », « le plus beau roast de l’année ».

Les conséquences tombent aussitôt.

À 00 h 12, l’Athletic Club publie un communiqué officiel : « Le club regrette profondément les propos tenus par Nico Williams à l’encontre d’un collègue professionnel. Une enquête interne est ouverte et des sanctions disciplinaires seront prises dans les plus brefs délais. »

À 00 h 27, la Fédération espagnole (RFEF) annonce l’ouverture d’une procédure pour « manque de respect envers un autre joueur », passible d’une amende comprise entre 30 000 et 90 000 euros, voire d’une suspension de un à trois matchs.

À 00 h 45, Iñaki Williams, frère aîné et capitaine de l’Athletic, poste une story Instagram : une simple photo de lui et Nico enfants avec la légende « On parle toujours trop quand on oublie d’où on vient. »

Mais le plus cinglant vient de Doué lui-même. À 1 h 12 du matin, il publie sur Instagram une vidéo de son entraînement individuel à Zubieta : il enchaîne vingt frappes enroulées dans la lucarne, toutes plus précises les unes que les autres.

Caption : « La chance, ça se travaille tous les jours à 6 h du matin quand tout le monde dort. »

1,8 million de likes en vingt minutes.

Retour sur les faits qui ont mené à cet incendie.

Cette saison, Désiré Doué, prêté par le PSG à la Real Sociedad avec option d’achat obligatoire de 60 M€, explose littéralement : 14 buts et 11 passes décisives en 22 matchs toutes compétitions confondues, dont un triplé face à Alavés et un but somptueux de 40 mètres contre le Barça en Ligue des Champions.

Nico Williams, lui, reste un titulaire indiscutable à l’Athletic (12 buts, 9 passes décisives), mais son début de saison est jugé moins flamboyant que les deux précédentes, notamment à cause d’une blessure à la cheville en septembre.

Les comparaisons étaient inévitables : même tranche d’âge, même profil d’ailier gauche ultra-technique et explosif, même capacité à éliminer en un contre-un. Mais jusqu’à hier, elles restaient cordiales. Nico, d’habitude si souriant et respectueux, a franchi la ligne rouge en direct.

Dans les vestiaires de la Real Sociedad, l’ambiance est électrique. Imanol Alguacil, l’entraîneur, confie aux journalistes : « Désiré n’a même pas haussé le ton. Il a juste dit la vérité. Et parfois, la vérité, ça brûle plus qu’une insulte. »

Luis Enrique, joint par RMC Sport depuis Paris, lâche avec un sourire en coin : « Dix mots. Pas un de plus, pas un de moins. C’est tout Désiré : classe, précision, et quand il faut tuer… il tue. »

Même Kylian Mbappé, pourtant peu bavard sur les réseaux, retweete la vidéo avec un simple émoji : ❄️

À Bilbao, l’heure est à la crise. Ernesto Valverde, furieux, a convoqué Nico dès potron-minet ce jeudi pour un entretien individuel. Selon Marca, le joueur a présenté ses excuses par écrit à Doué via WhatsApp, mais ce dernier n’a pas encore répondu.

Des rumeurs font état d’une possible suspension interne de deux matchs et d’une amende correspondant à un mois de salaire, soit environ 480 000 euros nets.

Sur les forums basques, les avis sont partagés : certains supporters défendent leur idole (« Nico a parlé avec le cœur, c’est un compétiteur »), d’autres le lâchent (« On n’a pas besoin d’un gamin arrogant, on a besoin d’un leader »).

Pendant ce temps, à Saint-Sébastien, les maillots floqués « Doué 10 » s’arrachent. Le club a déjà commandé un réassort urgent pour Noël.

Ce soir, à 21 h, la Real Sociedad reçoit l’Athletic Club en championnat. Le destin a voulu que les deux joueurs se retrouvent face à face dans huit jours exactement. Les bookmakers ont déjà ouvert les paris sur le premier duel direct entre les deux ailiers.

La cote pour un « geste d’accolade avant le match » est à 25 contre 1.

Une chose est sûre : le football espagnol n’a pas fini de parler de ces dix mots. Dix mots qui pèsent plus lourd que n’importe quel doublé.

« Tu confonds chance et talent. Moi, je ne confonds rien. »

Glacial. Parfait. Inoubliable.